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Un lancement de campagne populaire et dynamique pour la liste « Pour Toulon, l’Avenir n’attend plus »

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Retrouvez l’intégralité du discours de Robert ALFONSI.

C’est sous cette définition de l’action politique, que je veux placer la campagne qui commence. Combiner comme le disait justement Antonio GRAMSCI : « Le pessimisme de la raison à l’optimisme de la volonté. »

Je sais la difficulté du rapport de force dans cette ville pour la Gauche.

Pour autant, doit on renoncer à mener la bataille, à affirmer des convictions, à se revendiquer d’une famille politique, la Gauche, qui est mienne depuis mes premiers engagements.

La lâcheté serait le pire des conforts, elle ne conduit jamais à la victoire et elle déshonore ceux qui s’y livrent.

Avec les amis qui m’accompagneront, nous avons choisi de nous adresser aux toulonnais, sous nos couleurs, c’est le respect que nous leur devons. C’est la moindre des choses. Nous allons le faire, en ne cédant ni à la facilité de la démagogie, ni à celle de l’impuissance et de la fatalité : Les Socialistes sont réunis, les écologistes nous ont rejoint, les amis de Robert HUE sont avec nous, le MRC et le PRG nous soutiennent. Je souhaite que le Parti Communiste, le Front de Gauche, comme dans près de la moitié des villes de l’agglomération, fassent la même démarche. Nous avons des divergences sur la politique nationale, et alors… Est-ce la première fois. Les Européennes 2 mois après les Municipales permettront de mener le débat sur les sujets qui fâchent. Mais Toulon, tout de même, un Maire de Droite puissant, un FN arrogant, cela mérite que l’on se rassemble, d’autant que sur les problématiques locales, peu de choses nous séparent.
Ma porte est toujours ouverte, ma main tendue, elles le seront jusqu’au dernier moment !

Nous allons dire notre vérité, notre conception de la ville contemporaine et du vivre ensemble. Car c’est par la gestion de la cité que tout commence, par cette proximité quasi charnelle, qui lie l’élu à ses concitoyens. Comme le disait Victor HUGO : « Si tu veux parler du Monde, parle de ton village. » Mon village c’est Toulon, du local au global plus que jamais.

L’engagement politique, s’il n’est pas un sacerdoce, est la plus belle des missions : Servir la Cité et ses habitants. Je sais, la politique est décriée, l’élu soupçonné de tout, même du pire, et les pires des démagogues surfent sur cette vague de défiance, qui, si nous n’y prenons garde, peut emporter la Démocratie, qui même si elle semble établie, n’est pas immortelle !
Une formation politique fait à Toulon et dans le pays, son miel de ce climat délétère. Elle se repaît de la misère, des colères souvent légitimes, des défaillances réelles du système, et parfois des hommes.

A Toulon, nous avons, si j’ose dire, un avantage sur le reste du pays : « Nous les avons vu à l’œuvre » et quelle œuvre ! Le résultat a été édifiant. Scandale, népotisme, clientélisme, endettement, et surtout l’incompétence crasse partout. Surtout à la fin, l’expulsion légitime par les électeurs, le carton rouge sévère à la hauteur de l’échec, que dis-je, l’échec ? Le désastre…
Mais entretemps, que de temps perdu, d’occasions gâchées. Avec le FN à Toulon comme à Vitrolles et comme à Marignane : « L’essayer c’est ne pas l’adopter ! »

La mémoire en politique, mais pas seulement en politique, fait parfois défaut. Face au retour annoncé et arrogant de ces piètres gestionnaires, il est indispensable de se souvenir pour ne pas y revenir.

Ce soir, dans cet atelier de campagne, c’est au cœur de la ville que j’ai le plaisir de vous accueillir. Ce cœur de ville, soumis depuis 1986 à la rénovation, ne bat pas du meilleur rythme, c’est le moins que l’on puisse dire !

L’activité y périclite, les logements y sont trop souvent vétustes et chers, l’accessibilité y est difficile et l’attractivité très largement insuffisante. A 18 heures, on a parfois l’impression d’être soumis au couvre-feu tant le chaland s’y fait rare.

Des opérations sont lancées, mais elles manquent de vision d’ensemble et de continuité. Un seul exemple résume à lui seul ce que je définis comme du « pointillisme urbain » : l’ex bourse du travail.

Successivement, promis à devenir un centre de ressources pour étudiants, un équipement culturel, une antenne de Sciences-Po, pour finir en… Monoprix ! Convenons que ce n’est pas banal, et relève d’une pensée urbaine un tantinet élastique !

Dans cette campagne, et même pour les besoins de la cause, je ne veux pas verser dans le catastrophisme, d’autres s’en chargeront à ma place, c’est leur fonds de commerce. Toutefois, sans faire injure à notre ville, les indicateurs de prospérité ne sont pas au beau fixe :

– 22% des Toulonnais vivent en dessous du seuil de pauvreté,
– Nous avons le revenu médian par habitant le plus faible de l’agglomération,
– L’emploi métropolitain est une denrée rare (5%),
– 80% des Toulonnais sont éligibles au logement social et seulement 14% de logements sociaux leur sont offerts.
– Mais le chiffre le plus inquiétant pour notre avenir collectif, c’est celui concernant la part des étudiants dans la population, trop faible, et qui continue de décroître. 2% seulement, avec pour cette rentrée, et pour la quatrième année consécutive, une baisse des effectifs de notre université : passant de près de 11 000 étudiants en 2008, à 9000 aujourd’hui.

Tout n’est pas imputable à la Municipalité actuelle, tant les pesanteurs sociologiques, culturelles, sont lourdes, ancrées dans notre histoire, et même dans nos réflexes, notre fatalisme. Mais si un Maire ne peut pas tout, il peut beaucoup.

Les exemples abondent de ces élus qui ont boosté leur territoire en 2 mandats seulement. Dotant leur ville de transports modernes, d’équipements culturels spectaculaires, innovant en matière de Démocratie Locale et de participation des citoyens, visionnaires sur le développement durable, les écoconstructions, n’hésitant pas à recourir à des architectes renommés, avec l’objectif d’être performants aussi dans ce domaine qui participe puissamment du rayonnement d’un territoire.

Regardons le succès considérable du MUCEM à Marseille, du Louvre à Lens, du Beaubourg à Metz, pour nous en inspirer avec notre originalité propre. Parions non pas sur la rupture, mais sur l’audace. C’est à ce prix que notre ville trouvera la place qu’elle mérite dans le concert des grandes métropoles, dans leur compétition aussi. Avec un objectif : l’indispensable création de valeur ajoutée, qui est le marqueur de la réussite, et l’outil du développement.

L’élu moderne ne décide pas de tout, ne se mêle pas de tout. Il impulse et fait travailler ensemble, pour le bien commun, les forces vives de la cité. Il mobilise la jeunesse en lui offrant des perspectives, fixant celle qui réussit, tendant la main à celle qui est en difficulté, et sur ce point précis, je regrette que le Maire refuse de recruter des emplois d’avenir. Son obstination dans le refus de ce dispositif d’état est un mauvais signal envoyé à la jeunesse toulonnaise en souffrance, en déficit de formation, en panne d’espoir.

Tendre la main aujourd’hui à ces jeunes gens, c’est éviter que demain ils ne nous tendent le poing.

Monsieur le Maire, il est encore temps de revenir sur votre décision. Les jeunes toulonnais le méritent et l’espèrent. Accédez à leur demande.

Le chômage des jeunes a prospéré en 1 an de 10,8% à Toulon, nettement plus que la moyenne nationale.

Dans ce mandat, faire de la jeunesse la priorité des politiques publiques, c’est la meilleure des méthodes pour préparer l’avenir.

Dans la campagne qui s’ouvre, le débat portera bien sûr sur le bilan de la Municipalité sortante, mais l’essentiel portera sur nos propositions, notre projet : Pour une ville moderne, durable, généreuse et accueillante ; ancrée dans ses traditions, respectueuse de son art de vivre, mais regardant résolument vers l’avenir.

Notre programme sera audacieux, mais non dispendieux, l’argent est rare, et les contribuables ont les nerfs à vif.

Le fil rouge de ma campagne sera l’accessibilité.

Dans le monde contemporain, accéder au savoir, au logement, à l’emploi, aux loisirs, à l’information, aux mobilités, c’est intégrer la société, participer à son essors, c’est ensemble faire société.

Toulon est une ville trop cloisonnée. Son urbanisme y contribue, mes ses réflexes aussi, et les pratiques politiques ne font pas appel à l’intelligence collective, au partage y compris du pouvoir. La verticalité y est la règle alors que la société actuelle, appelle à l’horizontalité.
La rigidité commande, alors que la plasticité est nécessaire. Le paternalisme et la compassion émotionnelle suppléent trop souvent à la solidarité.

Les campagnes électorales sont le moment privilégié de la rencontre et de l’échange, celui de la controverse aussi, dans le respect des personnes.
Offensifs sans être agressifs, sérieux sans être sinistres, proches des gens, sans les flatter grossièrement dans le sens du poil. Promettre que ce que l’on peut tenir. En un mot respectueux.
Rien n’est plus dangereux pour la crédibilité de l’action publique que : « Les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent. »

La République, c’est d’abord le respect du citoyen. C’est une campagne Républicaine que je conduirai avec mes amis à Toulon pour Toulon et ses habitants!

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Enfin un ouvrier !

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La France, ce vieux pays, regarde avec trop de nostalgie son passé, qui fut parfois glorieux, mais semble hésiter quand il s’agit du présent et de l’avenir.
J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, à l’échelle de la planète, face aux grands ensembles, la France est une anomalie miraculeuse.
A peine 63 millions d’habitants et malgré tout, toujours cinquième puissance mondiale.
Pourquoi le revendiquons nous aussi peu ?
Pourquoi nos dirigeant, pourtant facilement cocardiers, ne le disent-ils pas plus souvent aux Français ?
C’est par leur travail, leur savoir-faire, leur intelligence, leur productivité, une des meilleures du monde, que nous jouons encore les premiers rôles. Ce peuple mérite qu’on lui dise notre reconnaissance.
La fierté d’un pays, ce n’est pas le chauvinisme, c’est même tout le contraire. C’est se reconnaitre dans ce que nous bâtissons ensemble.
Bien sûr, les conflits existent, les contradictions éclatent, les difficultés subsistent, mais ce pays à le « privilège » d’avoir le taux de pessimisme collectif le plus élevé et l’indice du bonheur individuel qui culmine. Cela sur la même période. Comprenne qui pourra !
La crise de notre modèle est avant tout politique, et c’est par la politique qu’elle se résoudra.
D’abord faire confiance aux « gens », à tous, quelque soit leur rang social.
Depuis hier, une petite lueur d’espoir m’habite en ce qui concerne la représentation politique :
Un prolo « grande et belle gueule » du syndicalisme ouvrier va conduire la liste du PS dans le Grand Est.
Face à ce choix, deux réactions aussi imbéciles l’une que l’autre :
Pour les uns, les « puristes », Edouard Martin est un « traître », pour les autres, les technos, « il ne serait pas compétent ». Formidable mépris de classe… Il parait que c’est dans les couloirs des ministères, que cette réflexion fait florès.
Ces jeunes gens, qui pour la plupart connaissent de la vie ce qu’ils en ont lu dans les livres, ne sont peut-être pas incompétents, ils sont seulement secs, déjà si vieux et si conformistes.
Il n’y a pas de social-démocratie digne de ce nom sans cadres ouvriers accédant aux responsabilités.

Il parait que le PS se veut Social-Démocrate, fort bien. Alors multiplions les Edouard Martin, qu’ils remplacent enfin les petits marquis carriéristes et finalement, pas si bons que ça !

Donneur de leçons !

Je réponds, une fois et je n’y reviendrais plus. Le leader de la liste Front de Gauche à Toulon, considère « qu’il n’y a pas d’opposition au Conseil Municipal de Toulon ». C’est son droit de le penser et même de le dire, mais il aurait plus de crédibilité à le faire si lui-même depuis sa candidature en 2008, avait été présent et actif dans notre ville. Ce qui à l’évidence n’a pas été le cas !

Les quatre élus que nous sommes au Conseil Municipal, ont tenté de faire vivre une expression de gauche en s’opposant autant que nécessaire et en proposant une alternative aux politiques mises en place par Hubert Falco et sa majorité.
Sur le « feuilleton » du Tram, notre combat a été constant et opiniâtre, de même sur le logement, la petite enfance, la politique de la ville, la jeunesse, etc. … Nous l’avons fait dans le respect des hommes, en évitant de tomber dans la facilité de la démagogie qui sert souvent à masquer l’absence de proposition et la méconnaissance des dossiers.

La courtoisie républicaine n’exclut ni la fermeté des convictions, ni la force des propositions.

Toulon a trop souffert des conseils municipaux où la foire d’empoigne et la théâtralité des postures étaient la règle.
Vendredi prochain nous nous exprimerons sur le dernier budget de la mandature. Lors du débat d’orientation budgétaire, j’ai porté un certain nombre de propositions, notre vote se déterminera en fonction des choix budgétaires de la majorité. Si comme c’est le cas depuis 2002, ils ne nous satisfont pas, nous voterons contre. Dans le cas contraire et pour l’intérêt des Toulonnais, nous exprimerons une opinion positive. Sans demander à quiconque un brevet de « parfait opposant » !

Deux zones de sécurité prioritaires à Toulon : Une bonne nouvelle pour les Toulonnais

Je me félicite que le Ministre de l’Intérieur annonce la création de deux zones de sécurité prioritaires à Toulon dans les quartiers de Sainte Musse et de la Beaucaire.
C’est une bonne chose pour notre ville et ses habitants. Vivre en paix dans sa ville est un droit fondamental à Toulon comme ailleurs sur notre territoire. Cela demande une stratégie, des partenariats et des moyens.
Après les milliers de suppressions d’emplois qu’ont eu à subir les forces de police et de gendarmerie ces dernières années, la reprise des recrutements dans ces deux grands corps de l’Etat, depuis la victoire de François Hollande, est une réponse à ceux qui accusent en permanence la Gauche de laxisme en matière de sécurité.
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, mieux vaut le sérieux, parfois la discrétion, que l’agitation braillarde qui débouche sur des impasses et des déceptions.

C’est le respect minimum que l’on doit à nos concitoyens.

Un peu de Nelson Mandela à Toulon: ma lettre à Hubert Falco.

Monsieur Hubert FALCO
Sénateur-Maire
« Hôtel de Ville »
Avenue de la République
BP 1407
83056 TOULON cedex

​​​​​​​​​Toulon, le 09 décembre 2013

Monsieur le Sénateur Maire,

Comme l’ensemble des habitants de notre planète, les Toulonnais ont été touchés par la mort de Nelson Mandela tant son action a atteint à l’universel.

Les témoignages d’admiration mais surtout d’affection se sont multipliés, et les grands de ce monde se retrouveront dès demain en Afrique du Sud pour communier et se recueillir avec le peuple Sud-Africain.

Notre ville s’honorerait en donnant à une de ses artères ou à une école, le nom de celui qui a libéré un peuple opprimé par le régime barbare de l’Apartheid, en privilégiant la concorde sur l’esprit de revanche.

Dans un monde contemporain secoué de multiples soubresauts, la figure bienveillante de Nelson Mandela était un gage d’optimisme et d’espoir.

Vous sachant sensible au message d’espoir porté par le leader Sud-Africain disparu, je suis persuadé que ma proposition trouvera auprès de vous un écho bienveillant.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Sénateur Maire, l’expression de ma parfaite considération.